Tout commence en 2737 avant notre ère, en Chine. L’empereur Shen nong, que l’histoire chinoise considère comme le créateur de l’agriculture et de la médecine chinoise. L’empereur considéré comme « L’agriculteur céleste », un jour que celui-ci était assis pour prendre repos à l’ombre d’un théier sauvage que le vent caressait, quelques feuilles s’égarèrent dans la tasse impériale L’eau contenu dans la tasse eu une couleur et un parfum délicat. L’empereur y goûta, s’en délecta et en reprit.
Autre légende du thé venant d’Inde, connu en Chine sous le nom de Bodhidharma, prince indien qui, au VIIème siècle, vers l’an 520, partit en Chine prêcher le bouddhisme. La légende raconte que s’étant endormi lors d’un exercice de méditation, il coupa ses sourcils de rage. Ceux-ci tombant au sol, se transformèrent en feuilles de thé, en mangeant les feuilles, il découvrit alors que le thé, retarder la venue du sommeil, favorisait ses pratiques spirituelles et il le recommanda à ses disciples.
La préparation du thé a connu une évolution constante au cours de l’histoire Chinoise et des différentes dynasties. Initialement bouilli sous la dynastie Tang (618-907), il a ensuite été fouetté pour obtenir une émulsion pendant la dynastie Song (960-1279), pour finalement être consommé sous forme de feuilles infusées pendant la dynastie Ming (1368-1644), jusqu’à nos jours.
Toutes ces légendes mythologiques du thé ont été présentées par Lu Yu écrivain et poète, dans son ouvrage « Le classique du thé » écrit en 780 apr.JC considéré comme l’un des grands maîtres, ces textes fondateurs de la culture du thé en Chine. Dans cet ouvrage, il aborde de nombreux sujets liés au thé, tels que la culture du thé, la préparation du thé, les ustensiles utilisés pour le thé, ainsi que l’histoire et les légendes contiennent cette boisson. Les légendes que nous connaissons aujourd’hui sur l’origine du thé sont donc en partie issues de ces écrits de référence.